La publicité de l’atelier est minimaliste : une page Google et un site Internet mais la petite affaire tourne tellement bien que les aller-et-venues des clients irritent les locataires de l’immeuble. Antoine et Arthur sont invités à aller s’installer ailleurs. Les banques ne sont pas faciles à convaincre mais, après qu’ils ont retravaillé leur dossier avec un expert-comptable, c’est le Crédit Mutuel qui va accepter d’accompagner les deux jeunes entrepreneurs. L’ouverture d’un premier magasin-atelier au centre de Rouen est effective. Très vite, les clients répondent présents et sont rapidement fidèles. Rien n’est laissé au hasard.

La déco est brute, presque industrielle. Une verrière sépare la partie magasin de l’atelier mais laisse à voir les techniciens qui réparent les machines sur le pont. « Pour nous, c’est important d’être vraiment transparents, explique le jeune entrepreneur, mais nous nous sommes rendu compte que c’est également un vrai critère pour les clients qui sont très attachés à leur machine ».

Comme ce concept fonctionne bien à Rouen, Antoine et Arthur l’ont reproduit à l’identique à Amiens, toujours accompagnés par la même banque. « Ils nous ont fait confiance la première fois. Nous sommes reconnaissants et fidèles. Amiens, c’est un hasard au départ mais nous avons eu un vrai coup de cœur pour la ville et pour les habitants en arrivant ici. »