« En fait, le droit des affaires, c’est très humain ». Si les clients de maître Sarah Senez sont des entreprises, ce sont les rencontres avec leurs dirigeants qui passionnent la jeune avocate. « Oui, le droit des affaires, c’est très technique, mais, ce sont surtout des échanges avec les personnes qui dirigent les sociétés. Nous parlons beaucoup d’eux et de leur vision des choses ».

Création d’entreprise, rédaction de statuts, de contrats, évolutions de statuts, approbation des comptes, analyse de baux, mais aussi cession, dépôts de bilan ou liquidation… La palette d’actions d’un avocat d’affaires est large. « Nous accompagnons les chefs d’entreprise depuis la création de leur société. Nous avons une mission de conseil. Les avocats sont là dans les bons et les mauvais moments. » Montages juridiques, constitutions de holdings, changement de statuts ; autant de passages obligés de l’entreprise qui se développe. Bien sûr, « en droit des sociétés, aucune décision n’est irréversible ; tout est une question de temps et de ressources » souligne Sarah.

Ce métier, auquel adolescente elle ne se destinait pas du tout, est devenu une passion pour la jeune femme. « C’est très enrichissant. J’aime être l’interlocuteur du quotidien des chefs d’entreprise, les aider à faire grandir leur projet. Je leur apporte un œil et une expertise juridique ». Ce qu’elle préfère ? Participer à la naissance d’un projet, à la mise en forme (juridique) d’une idée. « Quand je rédige des statuts pour une entreprise, et, que quelque temps plus tard, je constate que ça cartonne, je suis ravie ! »