Bien démolir, c’est un art qu’Arnaud Garnier maîtrise

Comme beaucoup de belles entreprises, AGDI est née dans un garage ; celui d’Arnaud Garnier. 15 ans plus tard, le chef d’entreprise prépare avec impatience le déménagement de l’entreprise de démolition intérieure.

1000m2 couverts… 5000m2 de terrain… Les nouvelles installations de l’entreprise AGDI vont permettre à Arnaud Garnier et à ses collaborateurs de s’exprimer pleinement et d’aller plus loin dans leur engagement RSE.

En effet, depuis bien longtemps déjà, il engage ses équipes et les forment au tri. Avant d’être une obligation, c’est une évidence pour lui, une question de bon sens. Et il souhaite aller toujours plus loin.

Désormais, avec plus d’espace, Arnaud ambitionne de faire du « upcycling », c’est-à-dire de valoriser certains objets comme du mobilier ou des luminaires ou certains matériaux comme des panneaux de bois. Et s’il y avait du profit à revendre à bas prix ces objets de récupération, ce serait pour financer une amélioration de la qualité de vie au travail de ses équipiers ou en faire don auprès du fonds de dotation dont il est co- fondateur.

D’ailleurs, le chef d’entreprise n’a pas attendu pour améliorer la qualité de vie de ses salariés. Il vient d’investir, par exemple, dans une décolleuse qui permet de déposer les sols plastiques en faisant moins d’efforts et donc de prendre des chantiers encore plus grands.

Le bouche à oreille

Il ne répond pas aux appels d’offres. Il ne démarche pas directement. Tout se fait sur la réputation de l’entreprise et le bouche à oreille. Et ça marche. SFR, Orange, Camaïeu, Etam, Nood, Rolland Garros, les aéroports de Paris, Hugo Bass, Lacoste, Mango, Les Galeries Lafayette… les chantiers s’enchainent désormais non plus à l’échelle régionale ou nationale mais européenne en Espagne, en Italie, au Luxembourg ou en Belgique. Et ça, c’est sans parler des chantiers pour les « privés » qui changent la décoration de leurs appartements dans les quartiers chics de la capitale.

Car c’est là qu’AGDI fait la différence : Des équipes discrètes, efficaces qui sont capables de s’adapter. Certains chantiers, dans les galeries commerciales par exemple, doivent se faire sans gêner la clientèle donc essentiellement la nuit. Dans les beaux quartiers, la discrétion exigera un chantier sans nuisances sonores et particulièrement propre.

Des repas pris avec Jo-Wilfried Tsonga ou Amélie Mauresmo, des plafonds en stuc qu’il a dû casser à regret ou des congélateurs débranchés depuis plusieurs mois qu’il a dû vider… Des anecdotes, Arnaud Garnier en possède pléthore et il raconte généreusement, s’amusant, s’étonnant presque de l’évolution de son entreprise et du parcours qu’il a accompli.

Un changement de cap à l'aube de ses 40 ans

Petit, il aimait les camions. L’école, ça n’était pas son truc. Une fois grand, il a passé tous ses permis : poids lourds, super lourd, transport de matières dangereuses, CACES… Et il est devenu chauffeur routier. Au bout de 17 ans, à partir chaque semaine partout en France ou en Europe, il avait fait le tour de la profession. C’est le commercial d’une entreprise de démolition pour laquelle il avait travaillé qui lui lance l’idée un jour.

Arnaud Garnier a 39 ans et des envies de changement. Un stage de création d’entreprise, un accord de banque pour valider le business plan et un investissement de départ et c’est le décollage. On est le 2 janvier 2009, la suite vous l’imaginez !

« Ma façon de travailler plait, explique honnêtement et sans fausse modestie le chef d’entreprise. Lorsque les responsables de travaux de chaines de magasins changent d’enseigne, ils gardent mon numéro et le partagent à leurs successeurs. Ils savent que mes équipes sont sérieuses, qu’elles travaillent proprement et que ce sera trié correctement. C’est cette propreté et l’éthique liée au traitement de leurs déchets qui sont saluées par nos clients. »

Au fil des années, le volume d’activité et l’envergure des projets augmentent. « On fait des chiffrages aujourd’hui à des montants que je n’osais même pas imaginer il y a 10 ou 15 ans. C’est une fierté et une marque de reconnaissance. »

Au fur et à mesure de sa croissance, Arnaud Garnier a structuré l’entreprise et passé les certifications : Qualibat, RSE… « Je ne cherche pas à être reconnu mais je souhaite mettre en place des process qui vont nous permettre de nous ouvrir des portes. Quant à la démarche RSE, ça fait déjà trois ans qu’officiellement je suis entré dedans. C’était très important pour moi et cet engagement nous a permis de nous améliorer sur bien des points. J’en suis très heureux. »

Arnaud GARNIER
AGDI
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