C’est en 1920 que Monsieur Jean Dupuis ouvre La Brûlerie. Le magasin tourne bien. Mais, la guerre de 39-45 rase tout sur son passage. La Brûlerie se reconstruit rue du Pont d’Amour (l’adresse actuelle). Elle fait aujourd’hui partie des magasins historiques de la ville.

Guillaume est d’ailleurs le 6e torréfacteur abbevillois. Pour lui, l’artisanat est le métier le plus noble. Il permet de faire quelque chose de ses mains, de transformer un produit. Il y a un vrai savoir-faire à acquérir. Et pour ça, Guillaume a appris sur le tas. Dans le métier, il n’y a pas de standard. Il a eu une liberté pour se former qui lui permet d’en apprendre un peu plus chaque jour. Il ajoute : “Au quotidien, je n’aurai jamais fini de me former” . Pour l’épauler, Guillaume embauche Sophie. Un “couteau-suisse” qui lui permet de transmettre sa passion mais aussi d’octroyer un peu plus de son temps dans le perfectionnement de ses recettes. “J’ai toujours l’image du restaurant en tête. Un restaurant dans lequel les produits sont ultra frais, ultra locaux.. jusqu’au café qui fait un flop ! Alors que le café est la dernière chose qu’un client garde en bouche. Il faut qu’il soit d’aussi bonne qualité et ça, j’y travaille tous les jours” raconte Guillaume.